Equateur - Maffeo Panteghini : un missionnaire salésien qui a appris la culture Shuar

13 octobre 2016

(ANS – Cuenca) – La géographie amazonienne a représenté un défi pour le jeune italien Maffeo Panteghini, missionnaire salésien, arrivé en 1968 en Equateur, dans les villages de Cuchanza, Canton Mendez, Morona Santiago, pour s’établir parmi les communautés Shuar et Achuar, et leur enseigner, pendant 9 ans, la menuiserie. Leurs histoires restent comme une partie du passé mais très présent.

Le P. Panteghini a maintenant 69 ans et son histoire flotte dans sa mémoire ; il est propriétaire d’un témoignage enrichissant, plein de croix et de rencontres culturelles : « chaque peuple a sa culture, mais si quelqu’un enseigne quelque chose qui va à l’extérieur de sa propre culture, alors on apprend beaucoup d’eux » dit le prêtre salésien.

Toutes les expériences partagées avec les membres d’une communauté ont laissé bien clair chez le missionnaire que les Shuar sont hospitaliers. Ils lui ont offert l’accueil, l’important, en ce milieu, est le respect de la culture, en particulier des femmes.

Un étranger inconnu ne peut pas entrer dans une maison, en l’absence du propriétaire, il attend dehors, tout simplement. La communauté Shuar a des habitations en forme ovale avec deux portes : une par laquelle entrent seulement les femmes et l’autre par où peut entrer seulement l’homme de la maison.

« Les Shuar, comme chaque peuple, ont leur manière de pratiquer la justice, on ne peut pas venir pour juger ». Il a appris la chasse, mais il raconte que « déjà auparavant j’étais un bon chasseur, et ainsi on m’a accepté très rapidement ».

Le P. Panteghini a vu comment ils faisaient le « Tsanta » - la réduction rituelle des têtes humaines. Normalement ils la faisaient tout seuls. Il se souvient d’une ‘tsanta’ dont on lui avait fait cadeau : c’était la tête d’un des Shuar les plus importants et estimés.

Les Shuar sont un peuple avec leurs propres croyances. Pour les purifications ils soignent les cascades, la terre est la mère, qui donne la vie, toujours à respecter. Le respect de la nature est comme leur religion ; ils pratiquent la médecine traditionnelle et parmi leurs connaissances il y a la « curarina », le remède contre la morsure du serpent.

Au début de cette époque ils ont appris l’espagnol et c’est en espagnol que, dans les missions, on leur faisait les leçons, qu’ils ont ensuite « transmis oralement aux enfants dans les traditions culturelles et dans les chants rituels ». 

InfoANS

ANS - “Agence iNfo Salésienne” – est un périodique pluri-hebdomadaire télématique, organe de communication de la Congrégation salésienne, inscrit au Registre de la Presse du Tribunal de Rome, n. 153/2007.

Ce site utilise également des cookies d’autres provenances, pour enrichir l’expérience des utilisateurs et pour des raisons statistiques.En parcourant cette page ou en cliquant sur un de ses éléments, vous acceptez la présence de ces cookies. Pour en savoir davantage ou refuser, cliquez sur l’indication « Autres informations ».