Moldavie – Le P. Baracco : « être missionnaire » parmi les jeunes de Chisinau

16 janvier 2018

(ANS – Chisinau) – « C’est vraiment une belle œuvre, car, selon moi, elle reprend tous les quatre éléments propres de la maison de Don Bosco : maison qui accueille, par la famille ; la cour, où on se retrouve et on est éduqués ; l’école, avec les cours de formation professionnelle ; et une église, grâce à notre petite paroisse, qui compte à peine une quarantaine de catholiques ». C’est la présence salésienne de Chisinau, en Moldavie, et celui qui nous la présente est le P. Tiziano Baracco.

De lui et de sa mission, le P. Baracco dit : « Je vis tous les jours avec les jeunes et je soutiens les plus pauvres et abandonnés, juste comme faisait Don Bosco. Je les éloigne de la rue et de ses dangers. Le langage de l’amour et de la tendresse fait guérir toutes les profondes blessures, redonne espérance, fait refleurir le sourire ».

Originaire du Nord-Est de l’Italie, le P. Baracco est salésien depuis 40 ans et prêtre depuis 32. Il est parti pour la Roumanie en l’an 2000, et après 14 ans entre Bacau et Costanza, il a été nommé à Chisinau.

« Ce qui est le plus beau de cette terre sont justement les jeunes qui fréquentent les oratoires, les groupes de formation, les cours professionnels, les maisons/famille. En ces années il a été beau de grandir ensemble, avec l’amitié de tant de jeunes qui ont besoin de Don Bosco, da sa proposition, de sa joie », raconte-t-il avec enthousiasme.

Difficultés, certes, il y en a eu : « Tout n’a pas été facile, quelques fois je me suis découragé. Mais J’ai appris à regarder cette croix que Don Bosco aussi avait montrée à sa maman un jour où elle était découragée. Et puis est explosé le désir de recommencer, comme un défi. Et donc je continue à vivre avec eux et pour eux, faisant mienne, toujours davantage, cette terre ».

Aujourd’hui le P. Baracco est convaincu et déterminé dans son œuvre de missionnaire et de Fils de Don Bosco. « Ici je me sens missionnaire comme le soit, j’imagine, un prêtre dans une périphérie italienne, ou une maitresse dans son école ou une maman dans sa famille… Je n’ai jamais pensé de partir comme missionnaire. J’ai toujours cru qu’être missionnaire était simplement d’irradier, n’importe où on se trouve, ce qu’il sent et qu’il sait être important pour soi, car, à son temps, l’a fasciné et l’a rempli de sens ! Je parle naturellement du Christ, Le tout, bien entendu, dans l’amour et le service ».

Source : Missioni Don Bosco

InfoANS

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