RMG – Missionnaires salésiens dans le monde : un engagement global
Spécial

20 octobre 2017

(ANS – Rome) – Elles sont nombreuses dans le monde les personnes qui, s’inspirant de Don Bosco, dépensent leur vie loin de leur patrie pour se consacrer à la mission d’évangélisation et du développement humain d’autres peuples. A l’occasion de la Journée Missionnaire Mondiale, qui sera célébrée dimanche prochain, 22 octobre, nous vous proposons quelques exemples.

Dans le premier continent où arrivèrent les missionnaires salésiens, le premier objectif reste toujours celui de rester avec les jeunes pauvres, donnant soutien éducatif, humain et spirituel. « J’ai eu la chance de connaitre le P. Luigi Milesi, de retour de la première expédition « Opération Mato Grosso » en 1967. Il parlait de son expérience avec joie, et mon cœur prenait de l’enthousiasme en l’écoutant. Ainsi j’ai décidé de partir missionnaire… Je rêvais de dépenser ma vie pour les pauvres », raconte le P. Ernesto Sirani, curé, aujourd’hui, de 15 âmes sur les Andes péruviennes.

L’amour pour les destinataires de sa propre mission est ce qu’on perçoit aussi dans un orphelinat de Inharrime, au Mozambique, où sr Lucila Teixeira, FMA, vit et travaille depuis 42 ans. « Nos petites filles n’ont ni père ni mère, mais elles ont trouvé une famille : elles sont heureuses de nous avoir et nous sommes heureuses de les avoir, car la vie salésienne a un sens seulement parce qu’elles existent », raconte la sœur.

Simon Mühlbauer, allemand de 19 ans, a décidé de participer au programme « Don Bosco Volunteers ». Maintenant il invite ses amis allemands au volontariat missionnaire et veut promouvoir un programme contraire, où les jeunes des pays en voie de développement viennent en Allemagne, hôtes des communautés salésiennes. De son expérience, il dit : « Dans mon service plus qu’enseigner j’ai appris, et apprendre est quelque chose qui concerne tout le monde ».

D’habitude, quand on pense aux missions, nous viennent en tête les pays du Sud du monde. Mais il y a une grande nécessité de soutien missionnaire aussi en Europe. José Liano, salésien guatémaltèque, est maintenant missionnaire à Gjilan, Kosovo. Quand il décida de partir, quelques confrères lui disaient : « pourquoi partir, car ici aussi nous avons beaucoup de travail à faire ? ». « C’est vrai – répondit-il - il y a beaucoup à faire. Mais si les premiers Salésiens ne seraient pas partis, comment aurions-nous connu Dieu, Don Bosco et notre vocation ? »

Comme l’a, plus d’une fois, dit le P. Ángel Fernández Artime, Recteur Majeur des Salésiens, qui en est aujourd’hui le Successeur, « nous ne pouvons pas oublier nos origines et notre identité charismatique », celle d’une Congrégation missionnaire par nature.

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