Venezuela – Les religieux au Pays : héros à côté des pauvres du Venezuela
Spécial

06 juin 2018

(ANS – Caracas) – Stores abaissées, étagères vides, supermarchés déserts…Files interminables pour acheter un pain, du savon, des médicaments, les biens de première nécessité qui sont devenus un luxe pour la presque totalité de la population. La crise socio-économique, au Venezuela, est devenue aussi crise alimentaire et humanitaire.

Un temps, le Venezuela était l’Etat le plus riche de l’Amérique du Sud, mais les désastreuses politiques économiques, qui ont tout mis sur le pétrole et déprimé les autres secteurs productifs, ont transformé, en quelques années, une nation prospère en un Pays à la faim : les niveaux d’inflation sont près de 5000% l’an, les commerçants sont contraints d’augmenter les prix au moins deux fois par semaine.

« Un Kg de lait en poudre coûte plus d’un salaire moyen mensuel. Comment peuvent-elles, les mamans du Venezuela, nourrir leurs enfants ? », a raconté il y a seulement quelques jours le cardinal Jorge Urosa Savino, archevêque de Caracas, dans une conférence de presse organisée par la Fondation Pontificale « Aide à l’Eglise en détresse » (ACS).

Selon la ‘Caritas’ nationale, au moins 16,8% des enfants seraient grièvement mal-nourris : la dénutrition a déjà fait des victimes parmi les plus petits et beaucoup sont sur le point de mourir ou sont en danger.

Dans cette situation dramatique l’Eglise du Venezuela cherche, bien qu’avec des ressources très limitées, de satisfaire les besoins de la population. « En de très nombreuses paroisses l’Eglise donne à manger, grâce aux soupes solidaires. Nos prêtres et nos religieuses sont vraiment des héros à côté des pauvres du Venezuela », a dit toujours le cardinal Urosa Savino.

Dans le silencieux, mais fondamental mouvement de solidarité, il y a aussi les Fils Spirituels de Don Bosco : présents au pays depuis 1895, ils ont passé plus d’un siècle à côté des Vénézuéliens, leurs offrant éducation et soutien. Mais maintenant ils ont été obligés par les circonstances à changer de priorité et eux aussi sont en première ligne contre la violence et la faim.

L’objectif primaire est celui d’un soutien nutritionnel à ceux qui se trouvent près de leurs centres. On le fait déjà, même si avec des solutions diverses, selon les cas : il y a des paroisses où on distribue la soupe une fois par semaine, des écoles où on assure trois repas par jour, d’autres structures éducatives où on offre un casse-croûte quotidien.

Pour soutenir cette initiative de solidarité, tellement nécessaire, « Missioni Don Bosco » de Turin a lancé un appel à la solidarité.

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