Imprimer cette page

Se mettre “à la place des autres”
Spécial

11 juillet 2017

Alors que, au cours des dernières années, le scénario mondial est caractérisé toujours davantage par un climat d’intolérance diffusée,, où la violence et la xénophobie  produisent une culture de division, ainsi dans la vie de tous les jours, en famille, avec les amis, dans les associations ou les groupes, nous expérimentons  d’un côté l’exigence de vivre des relations authentiques  et de l’autre la triste réalité de la fatigue  ou de l’échec. 

Presque par un processus d’imitation au monde global, ces problèmes produisent en nous routine et fatigue, provocant souvent la fin des relations. Et il arrive que nos meilleurs projets ou nos meilleures intentions soient rendus vains par nos erreurs et limites personnelles.

Dans toutes relations affectives comme aussi en un projet communautaire, même s’il y a beaucoup de situations de conflit avec des points de vue divers, un modèle de comportement vertueux doit pouvoir atteindre l’harmonisation de celles-ci, par la tolérance et l’ouverture mentale.

La croissance et la solidité de nos liens demandent un engagement constant, un parcours qui devient hostile parce qu’il cache la réalité elle-même, et par le moyen de l’apercevoir.

Un des moyens pour casser ce processus entropique c’est notre capacité de nous mettre « à la place de l’autre », pour en comprendre le vécu. Comme le dit le psychiatre autrichien Alfred Adler « regarder avec les yeux de l’autre, écouter avec les oreilles de l’autre et sentir avec le cœur de l’autre ».

Etre capable de se mettre « à la place de l’autre » est un parcours qui nait d’un acte de courage, de foi, d’amour, qui nous aide à apprendre à être plus tolérants et compréhensifs avec les autres.

Apprendre à se mettre « à la place de l’autre », cependant, parfois indispose notre interlocuteur, mais peut aussi provoquer une rage intérieure, qui nous isole dans un état permanant de confrontation et d’irritation qui souvent mène au découragement. Le psychologue Daniel Goleman dit : « si tu n’as pas empathie et relations sociales efficaces, quelque soit ton intelligence, il ne te sera pas possible d’aller loin dans la vie ».

Un exercice concret de ce processus est celui de suspendre le jugement vers les autres, de chercher à ne pas juger de manière superficielle, sans d’abord analyser les divers points de vue ou les raisons qui déterminent un comportement.

Essayons de nous mettre « à la place de l’autre »… et nous vivrons dans un monde meilleur.

Ce site utilise également des cookies d’autres provenances, pour enrichir l’expérience des utilisateurs et pour des raisons statistiques.En parcourant cette page ou en cliquant sur un de ses éléments, vous acceptez la présence de ces cookies. Pour en savoir davantage ou refuser, cliquez sur l’indication « Autres informations ».