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Bolivie – « Une empreinte qui est restée pour toujours imprimée dans mon cœur » : interview au volontaire Daniel Cano

04 janvier 2019

ANS – Kami) – Daniel Jesus Cano Dias est né à Huelva, Andalousie.  Il est le plus jeune de trois frères, il est ingénieur, et, grâce à la formation catholique de ses parents, dès le plus bas âge il s’est rendu disponible à collaborer là où nécessaire. Il est arrivé, ainsi, à Kami, en Bolivie, pour faire du volontariat, pour trois mois. « Je dois revenir », ont été ses paroles de remerciement. Son travail, passé de l’énergie hydroélectrique à la production de jambon, a été une expérience qui a marqué sa vie, pour toujours.

Comment as-tu décidé d’aller en Bolivie pour faire volontariat ?

En cherchant, au hasard, j’ai trouvé la Bolivie ! On m’a dit qu’il y avait une centrale hydroélectrique perdue entre les collines et cela m’a encouragé à venir. Je suis venu pour un projet qui prévoyait l’automation d’une grille d’entrée de l’eau de la centrale de Kami. Le travail fut complété en un mois. Puis, une des plus grande surprises a été quand le P. Serafino et le P. Miguel Ángel m’ont fait goûter un plat de jambon Serrano, venant de leur structure de production. Et je me suis rendu compte que je pouvais contribuer non seulement avec l’énergie hydroélectrique, mais aussi avec la production de jambon.

Tu es passé de l’automation d’une grille d’une digue à la promotion de jambon dans une des plus importantes chaines de supermarchés boliviens : comment as-tu affronté ce nouveau style de vie ?

Je suis un ingénieur industriel, mais ce qui me plait le plus est la production. Puis, quand j’ai vu l’opportunité de travailler dans le cadre de l’alimentation, avec les jambons et la production de saucisses, je me suis dit : ici je peux contribuer avec ma connaissance. Ainsi nous avons fait une étude de marché, une étude sur les coûts et de là les chiffres ont été positifs.  Ils ont donné la garantie que le projet pourrait fonctionner. Il était impossible imaginer que, au cours de ma dernière semaine en Bolivie, j’aurais pu voir les produits en vente dans le supermarché « Hipermaxi ».

Que te reste-t-il de la Bolivie ?

Quand on m’a remercié pour le travail réalisé, sincèrement, je ne croyais pas d’être quelqu’un qui méritait autant de reconnaissance. Les gens m’ont remercié avec de simples paroles et gestes. Celle-ci est certainement l’empreinte qui m’est restée imprimée dans le cœur pour toujours.

Un message final ?

Je voudrais remercier les PP. Serafino, Miguel Ángel, Orlando et Álvaro, pour être l’exemple vivant de l’Eglise à laquelle je veux participer.

 

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