CES MIRACLES D’EDUCATION qui changent pour toujours la vie de beaucoup de jeunes
Spécial

18 juillet 2016

Je m’en vais en redisant partout et à chaque occasion, ma bien chère Famille Salésienne, amis et amies de l’œuvre de Don Bosco, à vous tous que je rencontre chaque mois sur les pages de cette revue : chaque jour se produisent de prodigieux ‘miracles’ d’éducation qui changent pour toujours la vie de tant de garçons et filles. Je l’affirme avec certitude car moi-même j’en ai été témoin et en y repensant mon cœur se remplit de joie et d’espérance.

Je m’en vais en redisant partout et à chaque occasion, ma bien chère Famille Salésienne, amis et amies de l’œuvre de Don Bosco, à vous tous que je rencontre chaque mois sur les pages de cette revue : chaque jour se produisent de prodigieux ‘miracles’ d’éducation qui changent pour toujours la vie de tant de garçons et filles. Je l’affirme avec certitude car moi-même j’en ai été témoin et en y repensant mon cœur se remplit de joie et d’espérance.

La fête de Don Bosco en Sierra Leone 

Cette année j’ai célébré la fête de Don Bosco, le 31 janvier, en Sierra Leone. J’ai voulu vivre la fête avec mes frères qui travaillent en cette nation et avec les enfants et les jeunes. J’ai pu passer toute une matinée avec les jeunes détenus dans la prison de la capitale. Partout j’ai vu beaucoup de douleur, mais aussi beaucoup d’espérance. Une espérance qui a beaucoup à faire avec la présence quotidienne des Salésiens et des volontaires laïcs en ce lieu de peine.

J’étais avec les enfants tirés de la rue qui vivent et sont éduqués dans la maison de Don Bosco. Et je me suis senti accablé par l’émotion écoutant les paroles d’une fille, sur les 25 ans, qui racontait son histoire devant tout le monde. Et parmi les présents il y avait 38 filles arrachées aux réseaux de l’exploitation sexuelle.

Cette fille avait subi de terribles abus et violences dans sa famille, dès la perte de sa mère, mais quand finalement elle avait réussi à quitter sa maison et sa ville, elle était arrivée à la maison de Don Bosco, et il y avait trouvé une maison, une famille, un refuge sûr et le moyen de se préparer pour la vie.

Cette histoire m’a vraiment ému. Surtout quand la fille a eu le courage de dire aux jeunes qui l’écoutaient, que plus important encore de la libération des chaines de la violence et des abus avait été le fait d’avoir trouvé une maison et la possibilité d’étudier et de se préparer pour la vie. Elle pouvait, maintenant, pourvoir à elle-même, avec une vie heureuse et un travail qualifié.

«Ne pleure pas» 

Je suis plus que jamais convaincu que chaque jour se produisent d’extraordinaires “miracles éducatifs” dans le monde et, avec certitude, en presque toutes les maisons salésiennes. Il s’agit de vrais miracles de garçons et filles qui ont eu une possibilité, qui ont été rachetés de la rue, qui ont trouvé accueil dans une maison salésienne où ils ont rencontré de pères et mère authentiques, qui n’existent que pour les aimer et les éduquer. Miracles qui changent leur vie pour toujours et qui abattent l’opprimant et impitoyable mur de la peur qui les tourmente dès la naissance, pour faire passer ce qui est nécessaire pour vivre comme l’air. Ce nouveau souffle s’appelle ‘espérance’.

Les auteurs de ces miracles dont des hommes et femmes qui, comme Jésus à Naïn, disent « Ne pleure pas ! ». Dieu ne veut pas que l’être humain pleure. Comme Jésus, Don Bosco a été capable de jouir profondément de l’amour du Père pour les petits, avec la capacité de souffrir avec eux et soulager leurs peines. C’est le testament que Don Bosco nous a laissé.

Les premiers Salésiens et les premières Filles de Marie Auxiliatrice se proposaient de donner de nouvelles possibilités de vie à ceux qui étaient convaincus de n’en avoir aucune. Et ils préparaient les jeunes à la vie et à la foi dans la vie. Dans un climat d’amour et de compréhension.

Comme le témoigne un vieux récit sapiential : « le secret » : « Etant petit, Mordechai était une vraie peste. Ainsi ses parents le conduisirent chez ce saint homme chez qui tout le monde recourrait pour lui demander conseils dans les cas difficiles. « Laissez-le moi ici un quart d’heure » dit le saint homme.

Les parents sortirent et l’ancien ferma la porte. Mordechai sentit monter un peu de peur.

Le saint homme s’approcha de l’enfant en, en silence, il l’embrassa. Il l’embrassa très fort.

Ce jour-là, Mordechai apprit comment on peut convertir les hommes”.

La forêt qui croit 

Aujourd’hui, les trente groupes qui forment la Famille Salésienne font cela dans le monde entier, chacun avec ses propres caractéristiques spécifiques, puisant à la même source du charisme salésien.

InfoANS

ANS - “Agence iNfo Salésienne” – est un périodique pluri-hebdomadaire télématique, organe de communication de la Congrégation salésienne, inscrit au Registre de la Presse du Tribunal de Rome, n. 153/2007.

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