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Ghana – Daniel, un enfant de la rue, qui frappe par son intelligence

16 novembre 2017

(ANS – Sunyani) – Quand les Salésiens arrivèrent au Ghana, il y a 25 ans,  ils commencèrent à travailler avec les adolescents et les jeunes pauvres et besogneux et leur unique rêve était celui même de Don Bosco : éduquer et se donner aux mineurs victimes de la traite. L’organisation Internationale du Travail estime qu’il y ait plus de 1,2  millions d’enfants victimes de ce fléau. Les Salésiens du Ghana travaillent aussi avec ces jeunes, dans la recherche de la prévention de ce phénomène et accompagnant aussi les mineurs concernés. Daniel est un de ceux qui, sans l’aide des Salésiens, aurait pu devenir une victime de la traite.

Daniel est un enfant spécial. Malgré ses 10 ans, il ressort parmi ses camarades. Il est toujours en mouvement et rarement il prête attention en classe, mais il est le plus rapide à répondre correctement aux questions. Il comprend et parle anglais mieux que tous les autres enfants. S’il était dans le soi-disant « premier monde », on dirait qu’il souffre du trouble de ‘Déficit d’Attention et Hyperactivité’ et il serait soigné. En Afrique, cette maladie n’existe pas. Au Ghana, cet enfant a un ‘esprit libre’  qui doit être apprivoisé avec patience et sans pression, jusqu’à trouver la solution qui lui donne la juste motivation.

Sa mère a un retard mental et, étant adolescente, elle a subi de nombreux abus, d’un desquels est né Daniel. Ce petit a grandi dans la rue et tout le quartier de ‘Odumase’ le connait et l’appelle ‘Bowobra’.

Il est arrivé chez les Salésiens et il a été soigné et éduqué par les religieux et par leurs collaborateurs Tout allait bien, jusqu’il y a trois mois : il s’est échappé du centre salésien et il a disparu pendant deux semaines.

Actuellement la maison salésienne « Don Bosco Boys Home » de Sunyani, accueille 63 mineurs, venant de la rue, victimes de la traite ou d’abus ou abandonnés par la famille. Le centre salésien originairement avait été créé en 1996 pour aider les « transporteurs de charriots », ces enfants qui, pour survivre,  portaient les achats des femmes dans les marchés de Sunyani.

Selon le P. Ubaldino Andrade, le Directeur de l’œuvre,  dans les plus de 20 ans d’activité, sont passés au centre plus de 400 enfants et « beaucoup ont réussi à réaliser le rêve de devenir enseignants, policiers, mécaniciens, charpentiers… Certains travaillent même en Allemagne et aux Etats Unis, grâce aux bourses d’étude avec lesquelles ils ont pu fréquenter l’université ».

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