Le programme d’accueil intégral pour jeunes réfugiés vulnérables a été lancé vers la mi-février, avec le soutien financier du Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale. On prévoit qu’à la fin de l’année, les plateformes sociales auront servi 40 jeunes entre 18 et 30 ans, de l’Asie, de l’Afrique et de l’Amérique Latine.
A Madrid, la Fédération ‘Pinardi’ a lancé, avec les Filles de la Charité, le projet “Pinardi-Nicoli” prévoyant, pour le moment, deux lieux d’accueil pour servir 10 jeunes réfugiés. Quatre éducateurs Pinardi et une Fille de la Charité ont la tâche de les aider à gérer leurs activités quotidiennes à la maison. Un autre appartement se trouve dans la province de Séville, avec quatre réfugiés suivis par la Fondation Don Bosco.
Les jeunes reçoivent des leçons d’espagnol, ils apprennent les habitudes locales et, dans le temps libre, ils étudient dans leur chambres. Parmi les camarades on distribue les tâches domestiques, selon un programme établi : balayer, faire la lessive, faire les lits, cuisiner, préparer la table, faire les achats avec un budget réduit…Tout cela contribue à créer un climat agréable.
Le programme leur permet de passer un maximum de six mois dans l’appartement. En ce laps de temps, la documentation sur l’immigration est gérée de manière qu’ils puissent rester en Espagne. Le rôle des plateformes sociales salésiennes est fondamental pour qu’ils puissent s’insérer socialement après avoir appris la langue et les habitudes du pays.
L’Espagne, comme beaucoup d’autres pays de l’Union Européenne, marche lentement dans l’accueil de réfugiés avec l’accord de septembre 2015. L’UE s’est engagée à recevoir 160.000 personnes, dont 17.000 dans notre pays. Après presque trois mois d’activité, les plans des plateformes sociales salésiennes sont un exemple de la manière possible d’accueillir les réfugiés.