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Ouganda - « Là où se trouvent les Salésiens l’éducation est toujours une priorité ». Le camp des réfugiés de Palabek

13 septembre 2018

(ANS – Palabek) – En Ouganda il y a plus d’un million et demi de réfugiés, venant du Burundi, Somalie, Sud Soudan, et République Démocratique du Congo. A Palabek, les Salésiens ont décidé de vivre parmi les réfugiés, qui sont, surtout, femmes et enfants. « Les garçons sont peu nombreux. Certains sont partis en guerre, d’autres sont morts et beaucoup ont la tâche de s’occuper des animaux et de leur terre », affirme le P. Martin Lasarte, qui a visité la région.

Les Salésiens sont arrivés en juin de l’an dernier dans le camp des réfugiés de Palabek, le seul des presque 20 centres analogues en Ouganda qui continue à accueillir les réfugiés. Deux mois auparavant, le centre avait commencé à recevoir les Sud Soudanais qui fuyaient la guerre et qui avaient pu rejoindre la frontière. Dans une zone de 400 km carrés, le gouvernement de l’Ouganda et les Nations Unies, par l’agence pour les Réfugiés (UNHCR), étaient en train d’organiser un camp ouvert où on donnait à chaque famille lopin de terre de 30 mètre carrés, avec du matériel pour construire une petite habitation et des instruments pour cultiver un petit jardin sur ce territoire.

Au début, la précarité de la situation a contraint les Salésiens à vivre dans des cabanes avec les réfugiés, mais petit à petit, ils ont construits de simples pièces pour eux avec services hygiéniques et avec accès à l’eau, de petites structures pour pouvoir accueillir les réfugiés, quelques chapelles et écoles pour enfants, distribuées dans le camp. Les Salésiens sont les seuls qui travaillent dans le camp des réfugiés de Palabek et qui y résident en permanence.

Juste il y a un mois, les Salésiens ont organisé la vie communautaire. Il y a sept salésiens qui appartiennent à la communauté missionnaire : 2 de la R.D. Congo, 1 du Congo Brazzaville, 3 de l’Inde et 1 du Venezuela. « Le travail des Salésiens est éminemment un travail pastoral. Il y a 11 chapelles dans le camp, où on célèbre la Messe et on offre formation aux jeunes et aux familles », explique le P. Lasarte.

Là où il y a les Salésiens l’éducation est toujours une priorité. En ce camp, l’engagement salésien pour l’éducation et l’accompagnement des réfugiés a fait de Don Bosco un point de référence dans le camp et en même temps une autorité morale. Au total, on accompagne 700 enfants dans les écoles et plus de 700 familles dans le camp.

L’Ouganda suit une politique ouverte et généreuse vis-à-vis des réfugiés, en offrant hospitalité à presque 1,5 millions. Tous reçoivent gratuitement un permis de travail, éducation et santé et c’est un des Pays qui accueille le plus grand nombre de réfugiés au monde.

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