Un résumé de sa réflexion suit. Le texte intégral est disponible sur la page ANS en anglais.
En janvier 1985, je suis venu pour la première fois en PNG pour prêcher une retraite aux Salésiens. Puis, en 1987, je suis devenu Provincial des Philippines Nord et, à ce titre, j’ai visité la PNG deux fois par an. En 1997, cependant, j’ai été nommé Délégué Provincial pour la PNG par le Provincial de l’époque, le P. Luciano Capelli (aujourd’hui Archevêque de Gizo, aux Iles Salomon, NDLR.). Au début, j’étais un peu en crise, puisque je travaillais aux Philippines depuis 32 ans. Mais à la fin, j’ai accepté et en mai de cette année-là, je suis retourné en PNG. C’était en mai et le jour de la fête de Marie Auxiliatrice, j’ai écouté pour la première fois le « Cantique de Galilée » qui disait dans son texte : « Alors je laisse mes bateaux derrière moi ; je les laisse sur des rives familières ; j’emmène mon cœur à la mer ; je te suis à nouveau, mon Seigneur. » Et je pensais que le Seigneur me parlait.
En 2001, le Nonce m’a dit : « Le Saint-Père vous a nommé Évêque d’Alotau. » Spontanément, je lui ai dit : « Il vaut mieux que je me laisse un peu de temps pour réfléchir. » Mais il m’a répondu : « Vous êtes salésien, vous devez obéir au Pape. » Et puisque, après les travaux du Jubilé de 2000, Jean-Paul II a insisté sur le fait que « ce n’était pas le moment de s’asseoir, mais d’avancer au large : Duc in Altum, » j’ai choisi «Duc in Altum» comme ma devise épiscopale .
Plus tard, j’ai compris que ma devise était très appropriée, car mon diocèse dans la Province de Milne Bay fait 240 000 kilomètres carrés, le plus grand par extension de toute la PNG, seulement de l’eau et des îles. Mais j’ai pu visiter toutes les paroisses, certaines même deux fois par an.
En réfléchissant, je pense que j’ai dû devenir évêque pour être le missionnaire dont je rêvais quand j’étais jeune séminariste. Aller dans des endroits isolés, rencontrer des gens a été une expérience merveilleuse. Comme toujours, les défis ne manquaient pas, mais j’étais heureux à Alotau.
Puis, en janvier 2010, j’ai été nommé Archevêque coadjuteur de Rabaul. Là aussi j’ai hésité, mais le Pape voulait que j’obéisse. Et c’est à ce moment que ce « Cantique de Galilée » m’est revenu à l’esprit. Et donc, je suis allé à Rabaul et j’ai passé 10 ans, dont certains étaient très occupés. J’ai visité toutes les communautés et tous les villages. J’ai apprécié chaque instant et j’étais heureux et il est maintenant temps de me retirer. Cependant, j’ai fait de mon mieux pour faire ce que le Seigneur voulait que je fasse, et je voudrais vous encourager à toujours faire la volonté de Dieu.
