Bolivie - Une vie au service des « Kameños : » entretien avec le P. Miguel Ángel Aimar Bruno

19 octobre 2021

(ANS - Cochabamba) - Le P. Miguel Ángel Aimar Bruno, salésien, est missionnaire en Bolivie depuis 44 ans. Né en 1945 à Busca, dans la province de Cuneo, d'un père argentin et d'une mère italienne, il a été ordonné prêtre le 28 juin 1975 et il fait actuellement partie de la Communauté Salésienne de Kami (Cochabamba) et, depuis son arrivée à Bolivie, il a consacré sa vie au service des « Kameños. »

Pouvez-vous nous dire quelque chose à propos de votre vie personnelle et religieuse ?

J'ai vécu une enfance heureuse, dans une famille nombreuse. Quand j'avais cinq ans, le frère cadet de mon père est revenu de Colombie, où il avait été ordonné prêtre salésien. Il m'a fait une telle impression que moi aussi je voulais être comme lui, même si à l'époque je ne comprenais pas très bien ce qu'il voulait dire. Quand j'avais 11 ans, un de mes frères a décidé d'entrer dans la maison de formation salésienne et, à ma demande, mon père a écrit au directeur pour que je puisse entrer aussi. Le 16 août 1964, j'ai émis ma première profession religieuse comme Salésien de Don Bosco, entre les mains du cinquième successeur de Don Bosco.

Comment êtes-vous arrivé en Bolivie ?

De ma communauté en Italie on m’a ouvert la possibilité d'aller en Bolivie, pour renforcer un jumelage entre les communautés et pouvoir prendre en charge l'animation missionnaire. Je me suis porté volontaire pour faire cette expérience et j'ai suivi une période de formation pour mieux comprendre le type de travail qui se déroule dans une mission étrangère. Ainsi, le 27 avril 1977, le Supérieur m'a appelé et m'a informé que je partais pour la Bolivie.

Que s'est-il passé, une fois que vous êtes arrivé ?

J'ai été introduit à la réalité bolivienne et des tuteurs sont resté à mes côtés pendant deux semaines pour m’aider à apprendre la grammaire espagnole. Après cette période, j'ai déménagé dans la communauté de Kami, où je suis arrivé en décembre 1977. Ici, pendant deux ans, il n'y avait pas de prêtres permanents et les Sœurs de Jésus-Marie, déjà présentes dans la communauté, devaient faire venir des prêtres pour la Messe d'Oruro, Cochabamba ou Independencia.

Quels sont vos premiers souvenirs dans la communauté de Kami ?

La nuit de Noël 1977, j'ai célébré la Messe dans une petite tente. Je me souviens que vers 19 heures j'ai rencontré un groupe de personnes et quelques enfants qui m'attendaient. Dans cette tente il n'y avait même pas de table ni de chaise et l'autel n'était autre que les mains des enfants qui se trouvaient là. Je me souviendrai toujours de cette première expérience, car elle a été très significative pour ma vie sacerdotale. Dans la communauté Kami, nous avons commencé avec une petite maison, avec trois chambres et une salle de bain. L'une des premières tâches a été d'apporter des améliorations à l'endroit où la communauté allait vivre pendant tout ce temps. Le 8 janvier suivant, Mgr. Armando Gutiérrez, Archevêque de Cochabamba, nous a rendu visite, présidant mon installation comme curé de la paroisse St. Joseph travailleur de Kami.

InfoANS

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