Azerbaïdjan – Le Pape François : « On comprend mieux la réalité à partir des périphéries que du centre »
Spécial

03 octobre 2016
Photo: "L'Osservatore Romano"

(ANS – Baku) – Le sens de la visite du Pape François à la petite communauté catholique de l’Azerbaïdjan – à peine quelque centaines de personnes, avec un clergé qui n’arrive pas à 10 unités - se résume en ces phrases sur l’avion durant le vol de retour au Vatican : « Je vais là-bas pour les catholiques, pour aller à la périphérie de la communauté catholique (…). C’est vraiment une périphérie, c’est très petit. J’ai dit qu’elle me rappelait la communauté périphérique de Jérusalem, l’Eglise du Cénacle dans l’attente de l’Esprit Saint (…). Je l’ai dit : la réalité on la comprend mieux, on la voit mieux à partir des périphéries que du centre ».

L’attention aux périphéries n’est pas quelque chose à proclamer, mais à vivre et témoigner : pour cela donc, une visite à Baku, à cette petite Eglise qui croit et s’enracine lentement, autour de la communauté salésienne, qui, depuis 2001, est chargée de l’animer.

L’arrivée du pape au Centre salésien et sa démarche sur le parvis de l’église de l’Immaculée, resteront, pour tous les fidèles, un souvenir inoubliable pour toute la communauté locale. Comme aussi les paroles durant l’homélie, à propos de « deux aspects essentiels de la vie chrétienne : la foi et le service ». Deux aspects qui, comme a dit le Pape citant Ste Thérèse de Calcutta, sont profondément liés : « Le fruit de la foi est l’amour. Le fruit de l’amour est le service. Le fruit du service est la paix ».

Après la messe aussi, juste avant de repartir pour d’autres engagements officiels de la journée, le Saint Père a eu moyen de témoigner encore une fois sa proximité de pasteur au petit troupeau azerbaïdjanais. Cela s’est passé quand, à la fin de l’Angelus, il a redit  la signification de sa présence «  pour une petite communauté de 700 personnes » et il a donné son encouragement avec des conseils pratiques : « deux choses seulement sont nécessaires : en cette communauté il y avait la Mère – n’oubliez jamais la ‘Mère’ - ; et en cette communauté il y avait la charité, l’amour fraternel que l’Esprit Saint a versé sur eux. Courage ! Allez de l’avant ! Go ahead ! Sans peur, allez de l’avant ! ».

Certainement une grande injection de confiance et d’enthousiasme pour les Salésiens en service à Baku et pour tous les chrétiens du pays.

InfoANS

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