Syrie – 10 ans de guerre : une décennie de douleur et de souffrances, mais aussi d’espérance et de paix « salésiennes »
Spécial

16 mars 2021

(ANS - Damas) - Quand tout a commencé, on pensait que c’était une question de jours ou tout au plus de semaines et que tout reviendrait bientôt à la normale. Mais 10 ans se sont maintenant écoulés depuis le début des hostilités et la paix n’est pas encore arrivée. Il n’y a plus de bombardements dans les grandes villes, comme il y a quelques années, mais la piste des destructions, des morts, des blessés et des personnes déplacées est sans fin. Les Salésiens, pour leur part, se réinventent constamment avec un seul objectif en tête et dans le cœur : « Ne laisser pas les jeunes et leurs familles seuls. » Et ils ont réussi. Ils ont formé une grande famille d’enfants, de jeunes et d’adultes autour de la figure de Don Bosco et leurs environnements sont considérés comme des « oasis de paix. »

Les chiffres parlent d’eux-mêmes du désastre humanitaire de la guerre syrienne : plus d’un demi-million de morts, 1,5 million de blessés, 5,7 millions de réfugiés et 6,7 millions de déplacés internes... Il est vrai que les combats se sont réduits, mais la crise économique et la pandémie sont actuellement les batailles les plus dramatiques subies par la population, puisque 80% des Syriens vivent en dessous du seuil de pauvreté depuis le début du confinement de l’année dernière.

Au cours de ces dix années, il y a eu de nombreux moments douloureux, « en Syrie, nous pleurons tous un membre de la famille ou un ami tué par les bombes, » ajoute le père salésien Pier Jabloyan. Cependant, l’espérance a toujours été plus forte que la guerre et la culture de la paix a transformé les environnements salésiens en oasis.

Cette atmosphère familiale a contribué à unir toute la communauté chrétienne d’Alep et de Damas, même dans les pires situations, et elle a multiplié la foi des jeunes et de leurs familles. Actuellement, à Damas, il y a 1 200 mineurs, adolescents, jeunes et aussi des groupes d’adultes actifs dans la maison salésienne ; à Alep, il y a eu jusqu’à 1 000 jeunes de différentes confessions chrétiennes. Le résultat est une famille nombreuse qui s’entraide, reste en contact permanent et renforce sa foi au milieu des difficultés.

Mais il y a beaucoup d’enfants de moins de 10 ans qui ne connaissent pas d’autre vie que la guerre, et pour cette raison les Salésiens continuent d’être à leurs côtés, leur offrant accompagnement, nourriture et soutien financier, à eux et à leurs familles.

En fait, les aides n’ont jamais manqué. Grâce au soutien financier de nombreuses organisations salésiennes, mais aussi grâce à leur prière et proximité, les Salésiens d’Alep, Damas et Kafroun continuent d’aider les enfants avec des cours de rattrapage, des ateliers de théâtre et des activités sportives et récréatives. Même pendant la pandémie.

Les Syriens réclament une paix définitive et durable afin de commencer à reconstruire leur Pays et leur vie. Pendant ce temps, les Salésiens offrent une éducation à la paix et aux valeurs chrétiennes à quiconque s’approche de leur présences à Alep, Damas et Kafroun.

InfoANS

ANS - “Agence iNfo Salésienne” – est un périodique pluri-hebdomadaire télématique, organe de communication de la Congrégation salésienne, inscrit au Registre de la Presse du Tribunal de Rome, n. 153/2007.

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