La production de comédies musicales, récitals, cantates... a été abondante dans de nombreux Pays, de l'Italie à l'Argentine, de l'Espagne aux Philippines, au Chili... Encore une fois, il serait impensable d'en dresser une liste véritablement exhaustive.
Mais il y a des œuvres qui ont eu plus d'impact que d'autres. Par exemple, dans l'évolution du parcours artistique et éducatif des Salésiens d'Espagne, il convient de mentionner les comédies musicales « Juan Soñador » du Salésien Carlos Martínez Voces, et « Don Bosco » d'Antonio Gil Prieto et Joan Faner, tous deux réalisées en 1988, à l'occasion du 100e anniversaire de la mort du fondateur.
Tous deux ont visité les salles et les théâtres des maisons salésiennes - et au-delà - dans toute l'Espagne, vus et acclamés par des milliers de spectateurs. « Juan Soñador » a présenté dans plusieurs de ses performances un jeune Roberto Enríquez, qui à l'époque fréquentait le Centre de Jeunes « Don Bosco » à Valladolid et qui est maintenant un acteur professionnel, établi en Espagne et à l'étranger. La comédie musicale, dont la compilation avec les 13 pièces de l'œuvre n'est pas difficile à trouver en ligne aujourd'hui, a également été jouée l'année suivante, 1989, dans le cadre de la Journée Mondiale de la Jeunesse avec Jean-Paul II, qui s'est tenue à Saint-Jacques-de-Compostelle.
Voici comment l'un de ses auteurs a présenté la comédie musicale « Don Bosco » (1988), en vue de l'avant-première : « La danse, le rythme, la mimique et la scénographie se prêteront au spectaculaire et à l'originalité. Quiconque connaît Don Bosco s'amusera beaucoup. Ceux qui ne le connaissent pas quitteront le théâtre avec le sentiment d'avoir connu certains des aspects les plus intéressants de sa figure et de son génie moderne. Il y a des moments où des thèmes tels que la marginalisation des jeunes, le rejet générationnel, la promotion et la libération des jeunes sont mis en valeur, ou simplement des mots tels que « amour, » « éducation, » « fête ». Je pense que Don Bosco est le saint qui a le mieux compris les jeunes. Et vice versa : les jeunes se lient immédiatement à un saint qui est l'un d'entre eux. »
En Italie, la comédie musicale « Don Bosco » (2008) de Piero Castellacci a connu un grand succès ces dernières années. Castellacci, en tant que scénariste, auteur ou réalisateur, avait déjà collaboré à d'autres grands spectacles musicaux sur des saints connus dans le monde entier, comme « Forza Venite Gente, » sur Saint François d'Assise, et « Mère Teresa. La comédie musicale, » sur la sainte de Calcutta.
Mise en scène pour la première fois en 2008, cette comédie musicale a été proposée à nouveau dans les salles de tout le Pays en 2015, à l'occasion du bicentenaire de la naissance de Don Bosco. Parlant de Don Bosco, le directeur Castellacci a déclaré à L'Osservatore Romano : « Il représente le professeur idéal. Il a une approche directe avec les élèves, il est capable de retirer les enfants de la rue et de les canaliser vers un emploi ; » à propos de la comédie musicale, il expliquait : « La clé musicale rend tout populaire et facile à lire (…). Ce sont des tableaux chantés, dansés ou joués dans lesquels chaque situation renvoie une empreinte de la vie de Don Bosco. »
Pour sa part, le protagoniste, le célèbre chanteur et personnalité de la télévision Marcello Cirillo, a ajouté, sur les deux sujets : « Si Don Bosco était là, aujourd'hui, il y aurait moins de solitude. Il manque une figure comme la sienne pour donner la parole à ceux qui n'en ont pas (…). C'est une représentation artistique qui élève l'esprit à travers l’action narrative, de belles chansons, l'entrelacement des moments saillants d'un saint entouré de vingt acteurs. Ce n'est pas une œuvre pieuse, mais un spectacle qui doit plaire et émouvoir. »
Enfin, nous signalons également que le spectacle théâtral « Jean, un Bosco de 200 ans , » « un parcours spectaculaire à travers la vie, l'œuvre et le charisme de Saint Jean Bosco, » a été largement diffusé dans le cadre du Bicentenaire de Don Bosco, tel que l’ont présenté les deux auteurs et interprètes Carlo Pastori et Walter Muto. Le spectacle, qui voit se produire deux personnages étranges - plus des bonimenteurs que des artistes, plus des acrobates et des musiciens que des conférenciers, qui arrivent au même endroit, au même moment, avec pour tâche de raconter tout ce qu'ils savent sur un Don Bosco - est complètement visibles sur le net.
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