Italie – Pauvreté éducative. Les défis du pays passent aussi par les oratoires salésiens
Spécial

17 novembre 2016

(ANS – Rome) – Selon le dernier rapport de « Save the Children », plus d’un million d’enfants, en Italie, vivent dans une pauvreté absolue. Une donnée strictement interdépendante à la pauvreté éducative, c’est-à-dire « la privation de la part d’enfants et adolescents de la possibilité d’apprendre, d’expérimenter, de faire fleurir librement capacités, talents et aspirations ». En fait, les régions qui offrent le moins de services éducatifs à l’enfance correspondent à celles avec le plus haut taux de pauvres.

Parmi ceux qui ont 15 ans, 1 jeune su 4 ne dépasse pas le niveau minimum de compétence en mathématique, alors que 1 sur 5 n’atteint pas le minimum pour la lecture. Et d’autre part, comme l’a di Filomena Albano, Garante nationale de l’Enfance et de l’Adolescence, « l’éducation ne peut pas être réduite seulement au concept d’instruction, puisqu’elle concerne aussi toute une série de relations (affectives, culturelles, récréatives…). Il est nécessaire de briser le cercle vicieux de la pauvreté éducative ».

C’est de cela qu’on a parlé hier, 16 novembre, à l’Université Pontificale Salésienne de Rome, à l’occasion de la ‘table ronde’ « Pauvreté éducative des mineurs : réflexions et expériences des Salésiens de Don Bosco pour continuer à prévoir des chemins d’espérance », promue par ‘ Salésiens pour le Social – Fédération SCS/CNOS’, à l’occasion de la semaine des droits mondiaux de l’enfance.

Du côté salésien, quel est la contribution à la lutte à la pauvreté éducative ? Durant la table ronde, où sont intervenus aussi des représentants du gouvernement et du ‘Forum du Troisième Secteur’, on a présenté deux bonnes pratiques. La première est celle de la « Coopérative Momo », qui, à Cuneo, fait participer les mineurs dans des parcours interculturels pour leurs faire redécouvrir le sens de communauté et de citoyenneté. « Surtout avec les secondes générations d’immigrés, qui souvent se sentent dans un monde gris et qui, au contraire, à « Casa Donatello » retrouvent cet espace où on se sent pas discriminés », a raconté Gianluca, un des volontaires.

Et puis l’expérience de l’oratoire salésien dans le quartier ‘Candelaro’ de Foggia, où la micro-criminalité est contrastée avec des activités ludiques-récréatives. « L’effort de notre oratoire est justement celui d’éduquer en faces des chocs de la vie. L’après école n’est pas seulement instruction, mais surtout créativité, pour le faire vivre par les jeunes comme un atelier et un jeu »

« La pauvreté éducative nous interpelle, en tant que Salésiens – a conclu le P. Giovanni D’Andrea, Président de ‘Salésiens pour le Social -. Nous croyons que, grâce à la confrontation ouverte avec les autres organismes, nous pouvons croitre ultérieurement pour offrir un avenir meilleur aux jeunes, ‘surtout aux plus pauvres’.

 

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