Liberia – Sensibilisation et éducation pour contraster les illusions
Spécial

15 février 2017

(ANS – Monrovia) – La migration humaine est un phénomène historique visible au cours des siècles et il a causé la prospérité de beaucoup de pays. Mais c’est une arme à double tranchant : elle a ses bienfaits et ses effets pervers. Ce qui semble important c’est de créer une société sûre, libre et juste en chaque pays.

Espérons que les images angoissantes des clandestins et des naufragés diffusées sans arrêt au cours de dernières 3/4 années soient parvenues à informer la conscience collective des profonds problèmes relatifs aux sociétés actuelles, comme la migration sur vaste échelle et l’incapacité ou le manque de volonté des nations d’accueil d’accepter et intégrer les migrants.

La naissance du Liberia, le premier pays indépendant de l’Afrique, peut être reconduite à la migration : au XIX siècle, environ 15.000 colons afro-américains arrivèrent des Etats Unis. Au cours du XX siècle l’immigration vers le Liberia continua, jusqu’au moment de la guerre civile des années ’90 qui invertie la tendance. Aujourd’hui, beaucoup d’années après la fin du conflit, les conditions de vie au Liberia sont revenues à des conditions acceptables. La situation actuelle porte les personnes à considérer que « à la maison il ne se passe rien de bon » et que « il faut s’en aller ou, au moins, aider un membre de la famille à quitter le pays ».

En plus, les migrants de retour fournissent des motivations trompeuses. Leur style de vie donne la mauvaise impression que tous ceux qui émigrent soient capables de s’assurer une vie bonne et facile, alors qu’en réalité la majorité s’arrange avec toute sorte de travaux avec des rythmes forcenés pour pouvoir survivre et envoyer quelques sous  à la mère-patrie.

Le « Rêve Américain » jouie encore d’une très bonne santé au Liberia. La fantaisie que ‘l’herbe du voisin soit toujours plus verte’ alimente les aspirations à suivre le même parcours, mais il a un coût pour le pays et pour tout le continent. Cela exacerbe le provisoire de la vie en Afrique, provoquant une certaine passivité : « Pourquoi investir temps et ressources sur ce qu’il y a ici, étant donné que je devrai recommencer ailleurs ? »

La migration cause une “fuite des cerveaux” et divise les familles. Si nous ne créons pas de meilleures conditions de vie et des leaders visionnaires, si nous ne déracinons pas la pauvreté et ne garantissons pas la justice, les nations pauvres continueront à alimenter la migration.

Dans la situation actuelle, quelle est l’issue ? Le travail, le travail, le travail ! Et comment y arriver ? Sensibilisation, éducation et développement de compétence des jeunes.

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