RMG – Histoires de mamans dans le monde
Spécial

16 mai 2017

(ANS – Rome) – Mary, Karla, Bana, Konda et combien d’autres ! Millions sont les mères qui se sacrifient par amour. En ce mois de mai – mois marial et où, en certains pays on célèbre la « fête de la maman » - racontons quelques exemples de mères courageuses, auxquelles il a suffi d’un petit soutien dans des moments importants de la vie pour devenir moteurs de développement pour leurs enfants et pour les communautés.

« Mary Wambui Wainain, 67 ans et 13 enfants, est toujours en mouvement – raconte le P. Felice Molino, missionnaire salésien à Nairobi, Kenya -. Elle court pour le bois, l’eau, l’herbe pour la vache. Tous ses enfants ont fréquenté l’école jusqu’aux supérieures. Aujourd’hui, sa fille Paolina me dit que se je ne leur avais pas donné un coup de main, elles seraient arrivées, peut-être, à la troisième ». Mary est connue par tout le monde pour sa bonté. Quand, par ex., on construisait l’église du village en haut de la colline, elle se chargeait d’un bidon d’eau de 20 litres et parcourait plusieurs fois le sentier d’1 km pour porter l’eaux aux maçons.

Karla a 35 ans. Elle vit à San Benito Petén, Guatemala, avec trois enfants. Il y a 2 ans, le mari a abandonné la famille et Karla, ménagère depuis toujours, étais dans le désarroi : elle ne savait comme maintenir les enfants et elle se sentait coupable de la fuite du mari. Le travail d’accompagnement a été long et dur, mais avec le soutien du P. Giampiero de Nardi, SDB, elle a récupéré l’auto-estime et elle a trouvé un travail ; l’an dernier, les Salésiens lui ont donné une bourse d’étude et elle a commencé les cours de Pédagogie à l’Université. « Elle veut devenir maitresse et elle aide dans toutes les activités de la paroisse. Ses enfants sont sa raison de vie », conclue le Salésien.

Enfin, Bana Konda, maman de Memory et Silvia, deux adolescentes qui vivent dans un orphelinat de Lusaka, Zambie. Elle était connue par tout le village, Luwingu, à cause de l’incessante demande de charité et les filles préféraient l’orphelinat plutôt que de rester avec la maman. Mais depuis une année, elle a changé de vie : il a suffi que les Filles de Marie Auxiliatrice lui donnent quelques kg de semence de haricots pour lui donner dignité et lui faire changer la perception de soi-même et du monde. Maintenant est toujours occupée dans son champs. « Il suffit de peu de choses pour changer une vie », nous dit sr Elisa Tonello, FMA.

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