Espagne – « Je m’appelle Cristóbal et je veux être, comme le dit mon nom, ‘Porteur du Christ’ »

09 janvier 2018

(ANS – Madrid) – Le salésien espagnol, P. Cristóbal López, a une seule priorité dans sa nouvelle tâche d’archevêque de Rabat, au Maroc : « Aimer les gens ». Mission qui consiste, pour lui, dans le fait de vivre « la fraternité entre chrétiens et musulmans et avoir soin des plus pauvres et besogneux, qui, en ce moment, sont les migrants ».

Qu’avez-vous éprouvé quand on vous a informé de cette nomination ?

J’ai senti le dilemme entre dire ‘oui ou non’ à l’appel que Dieu me faisait par l’Eglise. J’ai aussi senti le poids de la responsabilité et de l’inadéquation. La Parole de Dieu, qui, en ces jours, résonnait davantage « N’aie pas peur, Je suis avec toi » m’a aidé à donner l’unique réponse cohérente avec mon choix de vie devant un Dieu qui m’aime.

Comment est votre futur archidiocèse de Rabat ? Le connaissez-vous ?

J’y ai vécu durant huit ans. J’y étais curé et j’ai fait partie du Conseil Presbytéral et du Conseil de l’Education Catholique.  Je connais la moitié des prêtres et des religieux, qui ne sont pas plus de 40 au total, et un bon nombre de religieuses, qui sont une centaine.

Géographiquement, son extension est presque comme toute l’Espagne, Par nombre d’habitant, plus de 30 millions. Les chrétiens catholiques… peut-être 30.000, tous étrangers, européens ou sub-sahariens, avec aussi quelques asiatiques.

L’archidiocèse gère 15 écoles catholiques avec environ 15.000 élèves, pratiquement tous musulmans, et de nombreuses œuvres sociales, en particulier grâce à la ‘Caritas’. On s’occupe des migrants qui cherchent à rejoindre l’Europe…

On soigne en particulier une importante mission évangélisatrice et catéchétique parmi les étudiants universitaires sub-sahariens, qui sont nombreux et qui sont le soutien de beaucoup des petites communautés chrétiennes sur l’énorme territoire diocésain.

Le dialogue interreligieux est vécu à tous les niveaux, mais surtout en celui de la vie quotidienne, dans l’amitié et la rencontre entre les gens.

Et avec les chrétiens protestants elle promeut un Institut de Formation Théologique et Pastorale appelé « Al Muwafaka » (Ensemble), spécialisé dans le dialogue interreligieux et dans la connaissance de l’Islam. Une expérience originale et sans précédent, je crois, dans l’Eglise.

Dialogue interreligieux et migrations sont-elles les deux défis les plus importants qui vous attendent ?

Sûrement. Mais le défi le plus important est celui d’aimer les gens ; par amour on vit la fraternité entre chrétiens et musulmans et on s’occupe des plus pauvres et besogneux, qui sont aujourd’hui, les migrants.

Source : Periodista Digital

InfoANS

ANS - “Agence iNfo Salésienne” – est un périodique pluri-hebdomadaire télématique, organe de communication de la Congrégation salésienne, inscrit au Registre de la Presse du Tribunal de Rome, n. 153/2007.

Ce site utilise également des cookies d’autres provenances, pour enrichir l’expérience des utilisateurs et pour des raisons statistiques.En parcourant cette page ou en cliquant sur un de ses éléments, vous acceptez la présence de ces cookies. Pour en savoir davantage ou refuser, cliquez sur l’indication « Autres informations ».