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Sri Lanka – Avec Don Bosco, ethnies et religions diverses construisent ensemble le nouvel avenir

15 mars 2018

(ANS – Kurunegala) – Le P. Reginold Fernando est un salésien ‘multitasking’, comme on dit aujourd’hui : Vicaire de la Vice-province du Sri Lanka, Directeur de la communauté de Metiyagane et Proviseur de l’Institut salésien d’ingénierie Civile et Electrique, et en plus, il suit, à distance, un grand projet agricole dans le but de soutenir les communautés de formation initiale.

Quelles sont les caractéristiques les plus intéressantes de l’Institut de l’Ingénierie ?

Nous avons essayé de valoriser au mieux l’aide reçue par l’entreprise « Italcementl ».  Dans le contrat de formation on prévoit une formation de haute qualité et intensité : en une année et demie les élèves parviennent à terminer les cours et à soutenir l’examen d’Etat, au lieu des trois ans dans les structures publiques. Les résultats académiques sont bons et ce sont les élèves et anciens élèves qui poussent les autres vers notre Institut.

Le Sri Lanka est, aujourd’hui, un pays en paix, après une histoire tourmentée…

Il faut beaucoup de temps pour guérir les blessures. L’école est, peut-être, la thérapie la plus efficace, surtout si elle met ensemble jeunes de diverses ethnies et confessions religieuses. C’est un des fruits le plus beau du séjour dans notre institut salésien. Bouddhistes et chrétiens, jeunes ceylanais et tamil vivent coude à coude, peut-être pour la première fois. Les amitiés se nouent et l’autre a un nom et prénom, alors beaucoup de préjudices disparaissent.

La religion, comment entre-t-elle dans la vie de l’Institut étant donné que beaucoup d’élèves ne sont pas chrétiens ?

Voilà la belle surprise ! Quand la proposition éducative est présentée avec une identité claire, l’intérêt pour ce qui est le plus ‘intensément’ catholique, comme l’Eucharistie, est beaucoup plus grand de ce que l’on pourrait imaginer. Et puis il y a ne ‘Notre Père’ : il n’y a pas de prière plus universelle, œcuménique, interreligieuse. Celui qui nous l’a apprise sait bien comment arriver au cœur de tout le monde.

Quel est ton rêve pour l’avenir ?

Parmi nos jeunes des deux ethnies il y en a qui désirent dédier leur vie au service des jeunes, comme Don Bosco. Durant l’année nous logions à l’Institut ceux qui se préparent au pré-noviciat, qui entrent en contact avec les autres universitaires et « respirent ensemble » la même atmosphère d’amitié interethnique et interreligieuse. Si les « nouveaux Don Bosco » qui sont en train de grandir au Sri Lanka, cultiveront cet esprit, le don du charisme éducatif salésien à ce pays sera immense et changera l’avenir de la nation.

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