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Italie – « Abba Filippo » : un missionnaire salésien en terre de première évangélisation

29 mars 2018

(ANS – Venise) Il s’appelle P. Filippo Perin, mais il est beaucoup plus connu comme « Abba Filippo », comme ils l’appellent dans sa terre de mission, en Ethiopie. Avec ses lettres missionnaires, qui rappellent celles des missionnaires salésiens pionniers des décennies passées, il raconte les expériences vécues, les traditions et les coutumes découvertes, les difficultés et la pauvreté où se trouve sa communauté, l’espoir qui résiste toujours. Rentré en Italie pour quelques jours, il a répondu à quelques questions qui permettent de comprendre le ‘pourquoi’ de son choix missionnaire et ce qui le soutien tous les jours pour entreprendre son parcours avec une joie renouvelée.

Abba Filippo, qui est-il et quel est son parcours missionnaire ?

Je suis originaire de Porcia, près de Pordenone. J’ai fréquenté l’école supérieure chez les Salésiens de ma ville et pendant trois ans je suis resté dans la « Comunità Proposta » à Mogliano Veneto, où j’ai mûri ma vocation salésienne. Après tout le parcours pour devenir prêtre, en 2008 je suis parti pour l’Ethiopie, à Gambella, où, pendant les six premières années, j’ai été dans la mission de Nyinenyang, alors que maintenant je me trouve dans la mission de Pugnido : une zone de première évangélisation, de première annonce de l’Evangile et ouverture de nouvelles églises en de nombreux villages.

Qu’est-ce qui vous poussé à devenir missionnaire salésien ?

Plusieurs fois j’ai été avec des jeunes en mission d’été, avec l’Ecole de Mondialité, et là j’ai mûri lentement le désir de partir pour une période plus longue. Voir de personne la pauvreté, le travail et la vie des missionnaires m’a donné la motivation finale.

Feriez-vous, aujourd’hui, le même choix ?

Oui, je referais ce choix de vie et de foi, en donnant beaucoup de ma vie, mais aussi en recevant beaucoup. Je vois cela dans la rencontre avec les gens, avec les jeunes, avec la pauvreté, avec une grande foi au milieu de rien.

Y a-t-il quelque épisode-symbole de votre ‘être prêtre missionnaire’ ?

Une fois j’ai rencontré, dans un village dans la forêt, un catéchiste qui nous attendait. Il nous a accueillis dans sa cabane, avec la famille et les enfants. Ils étaient tous très contents de notre arrivée, heureux de nous voir. Ils n’avaient rien, et pourtant ils nous ont tout donné. Cette rencontre m’a changé de l’intérieur et c’est resté le symbole de mon agir et de mon vivre ce parcours de foi et de vie.

Source : www.salesianinordest.it

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