Japon – Mr Tono, SDB: la fidèle contribution à la mission

30 juillet 2018

(ANS – Tokyo) – En vue du VII Congrès  des Salésiens Coadjuteurs de la région Asie Est-Océanie (K’Long, Vietnam – 9-12 août 2018), continuent les interviews  aux Salésiens Coadjuteurs de la région : aujourd’hui c’est le tour de Mr Domenico Takao Tono, SDB, Econome provincial du Japon,  avec 20 ans d’expérience en ce ministère.

Qu’est-ce qui vous rend heureux comme Salésien ?

Beaucoup de choses. Par ex., les nombreux services qui m’ont été confiés par la province et que j’ai fait avec joie et contribution professionnelle. Le partage de la vie quotidienne dans notre communauté me remplit aussi le cœur d’une grande joie.

L’expérience la plus stimulante du service d’Econome Provincial ?

Il y a eu des moments difficiles, spécialement quand on n’avait pas d’argent disponible… Mais cela a été une très forte expérience de la Divine Providence. Dans les cas de besoin, il y avait toujours les dons nécessaires qui arrivaient de quelques bienfaiteurs.

Qu’est-ce qui soutient votre vocation ?

L’énergie de la prière et de la vie communautaire : ces deux choses m’aident à vivre ma vie consacrée.

Que gardez-vous des précédentes éditions des Congrès régionaux des Salésiens Coadjuteurs ?

J’ai déjà participé au II Congrès, à Hua Hin, Thaïlande, en 1991. Je me rappelle que de ma province nous étions 10, la moitié des 20 Salésiens Coadjuteurs du Japon de l’époque.  Et puis je me rappelle une intervention ’passionnée’ du P. Joseph Zen, aujourd’hui évêque émérite de Hong Kong et cardinal.

Que dire de la nouvelle génération de salésiens Coadjuteurs au Japon ?

Grâce à Dieu qu’il y a cette nouvelle génération au Japon. Mais dans l’Eglise Catholique japonaise on a peur de promouvoir plus ouvertement la vocation du Coadjuteur religieux, puisqu’il manque déjà de trop de prêtres.

Et que dire en ce qui concerne la visibilité du Salésien Coadjuteur ?

Au Japon nous avons quelques Congrégations avec beaucoup de frères religieux autochtones, comme les Maristes, les Paulins ou De La Salle. La difficulté se trouve dans l’exprimer clairement notre vocation pour les jeunes. Nous pouvons parler de ce que font les frères religieux, mais les jeunes nous ne le rencontrons pas dans leur vie quotidienne. Nous devons augmenter notre visibilité. Par ex., très importante est la présence de quelques Salésiens Coadjuteurs dans le Mouvement Salésien des Jeunes et au camp biblique d’été à Nojirico.

Avez-vous quelques conseils pour les jeunes coadjuteurs ?

Je crois qu’au Japon il ne faut pas seulement de maturité humaine, de personnes de cœurs ouverts et de grande vision, mais aussi d’avoir une bonne préparation professionnelle dans l’Eglise, car cela nous sert partout où prêtons service.

Source : AustraLasia

InfoANS

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