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Italie - Au Synode pour renouveler notre travail missionnaire : entretien avec Mgr Jonny Eduardo Reyes

03 octobre 2019

(ANS - Turin) - Il ne reste que quelques jours avant le début du Synode sur l'Amazonie, convoqué par le Pape François, qui se tiendra au Vatican du 6 au 27 octobre. Mgr Jonny Eduardo Reyes, SDB, Vicaire apostolique de Puerto Ayacucho, Venezuela, a visité la maison de Valdocco et a parlé de questions importantes comme l'écologie et la situation sociale et politique au Venezuela.

A quoi ressemblera ce Synode ?

Le Pape et la commission pré-synodale nous ont présenté deux thèmes principaux. Le premier est celui lié à l'écologie. Le Pape François tient à préciser que les problèmes de l'Amazonie ne s'y limitent pas, mais concernent tout le monde. La deuxième question qui sera abordée est celle de notre présence en tant qu'Église, les nouveaux chemins pastoraux que nous devons emprunter dans ces domaines. En tant qu'Eglise, nous y sommes présents depuis 500 ans, mais nous avons encore beaucoup de réponses à donner.

Quelles sont vos attentes ?

J'attends beaucoup de ce Synode. Ce sera l'occasion de réfléchir à la manière de mettre à jour notre travail missionnaire dans ces domaines. Maintenant, nous ne pouvons plus penser comme les premiers missionnaires qui sont arrivés en Amérique. Maintenant, même la pastorale missionnaire a une autre dimension et je pense que nous, pasteurs actuels, nous devons nous adapter.

Vous êtes présent en Amazonie vénézuélienne depuis quatre ans. Quelle est la situation actuelle au Venezuela ?

L'Église, au Venezuela, demeure l'institution la plus crédible pour les citoyens, mais il y a de grands problèmes. La situation avec le gouvernement n'est pas facile et, bien qu'on parle toujours de dialogue et de rencontre, nous n'en voyons toujours pas les fruits. Au Venezuela, nous ne demandons qu'une seule chose : vivre dans une société tranquille, comme il y a vingt ans.

Que pouvez-vous dire sur la question des migrants ?

A ce jour, près de 4 millions de Vénézuéliens ont quitté leur pays. Ceci, bien sûr, a un fort impact sur les familles, le travail, l'école. Nous, salésiens, qui travaillons dans les écoles, nous nous rendons compte que c'est une situation très difficile.

Comment les jeunes vivent-ils cette situation ?

Certains ont perdu espoir et sont partis. D'autres n'ont pas voulu quitter leur pays et sont restés dans l'attente, parce qu'ils sont convaincus que le Venezuela pourra se sortir de cette situation. Pour les Salésiens, le thème de la jeunesse est important et c'est pourquoi nous sommes restés avec eux. Nous avons vu une augmentation du nombre de jeunes volontaires, prêts à se consacrer aux autres, et c'est tout simplement merveilleux.

Voici (https://salesianipiemonte.info/don-jonny-eduardo-reyes-una-visita-a-valdocco/) l'interview complète de Mgr Jonny Eduardo Reyes.

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