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République Tchèque – Le Centre Don Bosco de Pardubice est plus proche que jamais des jeunes

20 avril 2020

(ANS - Pardubice) – « La crise actuelle m’aide à m’orienter dans une nouvelle situation et à y faire face, afin que notre travail soit toujours bon. (...) Je suis ému par l’unité qui se crée entre les gens. Cette situation a montré à quel point nous pouvons être humains. J’espère que cette crise apporte quelque chose de positif au monde. » Le P. Václav Čunek, SDB, du Centre Salésien de Jeunes de Pardubice, l’a dit.

« Cette situation - poursuit-il - a également influencé l’équipe du Centre Don Bosco. Ils travaillent à domicile et nous communiquons par vidéoconférence. Lors d’un appel téléphonique, un de mes collaborateurs m’a dit : « Je dois admettre que tu me manques. Les appels en ligne ne sont pas la même chose. » Ce fut une agréable surprise. J’ai compris qu’en dépit de nos défauts, nous nous aimons et nous nous manquons. Maintenant, nous sommes heureux de nous rencontrer au moins par vidéoconférence, pour parler ou prier à distance. Cette situation a créé quelque chose de bien, que nous n’aurions pas connu, s’il n’y avait pas eu l’épidémie de Covid-19. »

Comme dans de nombreux Pays, les rassemblements ont été interdits et de nombreuses activités ont été suspendues depuis la mi-mars. Mais le Centre Salésien de Jeunes continue de fournir ses services sociaux et de soutien, même aujourd’hui. Les employés travaillent avec environ 80 bénéficiaires à domicile, communiquant par téléphone portable ou via les réseaux sociaux. Mme Anežka Jeníková est responsable de ce service et coordonne les travailleurs sociaux du Centre Salésien de Jeunes. Avec ses collègues, elle aide les jeunes à entrer dans la vie adulte et à trouver leur place dans la société. Normalement, leur travail se déroule en contact individuel et étroit, mais maintenant ils ont dû s’adapter.

« Nous essayons de maintenir autant de contacts que possible entre nos bénéficiaires et de discuter de la situation actuelle. Nous leur demandons ce que cela signifie et quel impact cela a sur leur vie - dit-elle -. Nous construisons une relation à long terme de collaboration et de confiance avec eux. La situation actuelle fait également partie de la vie. Ce sont des jeunes qui souvent n’ont pas un environnement sûr et solidaire, et nous sommes là pour le leur offrir. »

« La situation actuelle - poursuit-elle - ouvre également des opportunités pour parler de sujets tels que le sens de la vie et sa finitude. C’est très précieux car dans des circonstances normales, nous n’aurions jamais abordé des sujets comme celui-ci. »

Mais il n’y a pas que les jeunes : le centre suit également les jeunes mères, avec lesquels Anežka et ses collègues parlent pour discuter de la garde des enfants dans des périodes anormales comme celle actuelle.

Le P. Čunek communique numériquement avec les jeunes, mais il les voit également en personne, dans des situations extraordinaires, comme lorsqu’ils ont un besoin urgent de nourriture, de produits de première nécessité ou de soutien social.

« Le contact, même à distance, est toujours nécessaire. Sans cela, nous perdrions contact avec nos bénéficiaires. Au lieu de cela, aujourd’hui plus que jamais, je ressens le besoin de leur écrire et de les appeler. »

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