Le thème de l’environnement m’a attiré dès mon plus jeune âge. Pendant mon adolescence, j’ai eu l’occasion de participer plus consciemment à ces processus. J’ai reconsidéré ma position par rapport au milieu environnant et j’ai commencé à développer une pensée écologique, ce qui m’a amené à m’engager dans mon propre petit monde.
En 2016, j’étudiais à l’Institut Technique Don Bosco au Panama. Le directeur de l’époque, le P. Ángel Prado, a lancé un plan de recyclage des déchets dans l’école, en collaboration avec la Fondation « Eco Creando. » Ainsi est né le comité pour le recyclage de notre école, qui deviendra deux ans plus tard l’« EcoClub ITDB. »
Faire partie de ce groupe voulait dire pour moi de soutenir ma mère, qui travaillait à la Fondation, et de partager nos préoccupations. C’était ma chance de partager des choses avec elle, mais aussi de générer un réel changement dans la société.
Je n’imaginais pas ce que nous accomplirions en tant que groupe, en tant qu’école et en tant que quartier. Je n’imaginais pas non plus ce que j’apprendrais et comment ma conscience environnementale et ma formation personnelle seraient consolidées.
Nous avons installé des points de recyclage dans tout l’établissement. Nous avons organisé le défilé de mode écologique. Nous avons organisé une semaine de recyclage interne qui a collecté plus de 3 500 kg de matière. Nous avons apprécié les promenades écologiques. Et nous avons réussi à faire en sorte que les gens du quartier puissent utiliser le centre de collecte de notre école.
Nous avons noué des alliances avec des entreprises dédiées à la collecte sélective des déchets et avec la « Don Bosco Green Alliance. » Pouvant jouer sur notre propre terrain, lors de la JMJ 2019, notre EcoClub s’est chargé de coordonner toute la gestion du recyclage pour les pèlerins qui séjournaient dans l’ITDB.
Tout cela a stimulé ma croissance personnelle et a éveillé chez les autres quelque chose qui les motive à être bons. Avec le recyclage j’ai aussi appris que de grandes compétences ne sont pas nécessaires, mais que nous pouvons tous assimiler cet idéal et apprendre avec humilité à travailler en équipe.
Par le biais de l’Alliance verte Don Bosco, j’ai été choisi comme rapporteur lors du Forum politique de Haut Niveau des Nations Unies sur le Développement Durable de l’année dernière, avec trois jeunes femmes d’Allemagne, de Papouasie-Nouvelle-Guinée et du Ghana. Nous avons présenté nos efforts pour l’environnement à partir de nos différentes perspectives et situations, et c’était l’occasion de comprendre qu’il y a plus d’avenir que nous ne le croyons et que nous pouvons faire plus que ce que nous pensons.
Grâce à des écoles telles que l’Institut Technique Don Bosco et son EcoClub, et à des fondations telles que Eco Creando, les jeunes peuvent apprendre à prendre soin de l’environnement et à améliorer leur attitude. Des organisations telles que Don Bosco Green Alliance donnent aux jeunes une voix pour se faire entendre et faire passer leur message.
