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Chili – Avec le visage caché, ils profanent l’église de la “Gratitud National” et détruisent un crucifix

10 juin 2016

(ANS – Santiago) - Durant une manifestation d’étudiants, organisée par la Confédération des Etudiants du Chili (CONFECH), jeudi 9 juin, ont eu lieu des incidents qui se sont confondus avec la profanation du temple de la « Gratitud National » et avec la destruction d’un crucifix qui se trouvait à l’intérieur de l’église confiée aux Salésiens, située dans le centre historique de la Capitale.

Peu après 13h00 locales, des personnes, à visage couvert, ont forcé une des portes du temple et sont entrées dans une chapelle latérale, d’où elles ont pris un crucifix qu’elles ont ensuite fait en morceaux au carrefour de la rue Alameda et Ricardo Cumming, détruisant en même temps parties des infrastructures de l’église de la ‘Gratitud National’ déclarée Monument National en 1989.

« L’Eglise a été attaquée plusieurs fois, les vitraux ont été frappé plusieurs fois. Aujourd’hui a été détruite non seulement la porte, mais aussi le Crucifix » a dit le P. Jofre Galvarino, Directeur de l’œuvre. « Cela nous a fait mal que de voir attaqués les symboles de notre foi. La violence ne porte nulle part » a affirmé le P. Marsk Burzawa, Vicaire du Secteur Centre de Santiago.

Pour sa part, le Ministre de l’Intérieur, Mr Mario Fernández, a exprimé préoccupation et solidarité à la Congrégation Salésienne, responsable de guider la paroisse, assurant une action judiciaire. L’évêque auxiliaire de Santiago, Mgr Fernando Ramos, est venu voir le temple de la ‘Gratitud National’ pour témoigner sa préoccupation en face de telles actions et il a dit que « la cohabitation démocratique se base sur le respect réciproque et dans la mesure où nous nous respectons, nous aurons un pays plus solidaire et respectueux des différentes opinions ».

Le porte-parole de la Coordination Nationale des Etudiants (CONES), Marcelo Correa, a déploré l’événement et il a dit que des choses pareilles ne doivent pas se répéter, car elles obscurcissent le mouvement des étudiants.

La Province salésienne a fait une déclaration au sujet de la profanation et le P. Alberto Lorenzelli, Provincial, a manifesté « notre refus absolu, la douleur et l’indignation. Comme famille religieuse dédiée à l’éducation, à l’évangélisation et à la promotion sociale, nous partageons les aspirations pour une éducation de qualité, qui offre opportunités à tous les jeunes, surtout aux plus vulnérables. C’est pour cela que nous sommes particulièrement affligés de voir qu’un groupe de jeunes ait été protagoniste de ce grave geste ».

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