Même si Noël approche, il y a donc des millions d'histoires de douleur qui continuent d'agiter nos consciences. Juste au moment où il semblait que nous avions passé le pire de la pandémie, les bombardements ont commencé en Ukraine. Depuis, le monde entier subit les conséquences de la guerre au cœur de l'Europe.
Parmi les nombreuses histoires, il y a celle de Daryna, qui a quitté Dnipro fin février, avec les premiers bombardements, et y est revenue en été, avec ses trois petits enfants. Son père et son mari combattent toujours loin de chez eux et elle n'a aucune ressource pour affronter l'hiver. « Notre maison est endommagée et les fenêtres ont été brisées par des éclats d'obus - a-t-elle expliqué - nous passons des journées entières sans chauffage ni eau chaude, et il n'y a plus rien dans les supermarchés. Il fait trop froid pour les enfants et nous voulons que la guerre se termine immédiatement, » a-t-elle poursuivi.
Pour cette raison, les missionnaires salésiens, avec l'aide des Procures Missionnaires et des ONG salésiennes, poursuivent la campagne « Urgence ukrainienne. » Combattre le froid à travers la distribution de vêtements isolants et chauds et contribuer à l'organisation de maisons, d’espaces collectifs et d’écoles ont été les priorités de ces derniers mois.
« Ce Noël, nous nous souviendrons des festivités de l'année dernière, lorsque nous fêtions tous ensemble. Les circonstances ont changé, mais nous ne perdons pas espoir que la naissance de Jésus nous apportera la paix et que nous serons bientôt à nouveau unis, » a ajouté Daryna.
Et tandis que la guerre en Ukraine se poursuit, le monde connaît toujours des crises économiques, les graves conséquences du changement climatique et, malheureusement, d'autres guerres. Des combats ont lieu en Syrie, au Soudan du Sud, en République Démocratique du Congo, au Venezuela et au Nigeria. Il y a aussi les histoires dramatiques de millions de mineurs en situation de rue ou victimes de traite, de mineurs privés de liberté ou contraints de vendre leur corps pour se nourrir. Il y a des enfants réfugiés, migrants, orphelins à cause de la pandémie et dans l’impossibilité d' d'aller à l'école. Il y a des millions d'histoires, une pour chaque personne dont les missionnaires salésiens s'occupent dans le monde.
Pour toutes ces raisons, « Misiones Salesianas, » la Procure Missionnaire de Madrid, continue à travailler dans le but de « renverser ces situations, de continuer à apporter aide et espérance aux groupes les plus défavorisés et souffrants. Nous voulons remplir de bonnes nouvelles les lieux où nous travaillons et semer la paix dans toutes les situations douloureuses auxquelles nous sommes confrontés. »
Source : Misiones Salesianas