Espagne – Au XXIe siècle, plus de 9 millions d’enfants privés de leur enfance vivent encore comme esclaves : Journée Mondiale contre l’Esclavage des Enfants

14 avril 2023
Photo ©: Misiones Salesianas

(ANS - Madrid) - Au XXIe siècle, plus de neuf millions d’enfants vivent encore dans des conditions d’esclavage : contraints de travailler dans les mines, dans les fermes, comme esclaves domestiques, exploités sexuellement, victimes de la traite, forcés de se marier ou recrutés comme soldats. Bref, des enfants qui vivent une enfance enchaînée parce qu’ils sont une main-d’œuvre bon marché et soumise ; facilement remplaçables, qui ont besoin de peu de nourriture, pas de salaire et qui, ne connaissant pas leurs droits, ne protestent pas. Bref, des enfants esclaves.

Près de 160 millions d’enfants travaillent dans le monde. Parmi eux, près de la moitié, soit plus de 73 millions, accomplissent des tâches dangereux qui mettent leur vie en danger. Au XXIe siècle, plus de neuf millions d’enfants dans le monde subissent les pires formes d’exploitation : ce sont des esclaves. Le dimanche 16 avril 2023 est la Journée Mondiale contre l’Esclavage des Enfants, et « Misiones Salesianas, » la Procure Missionnaire salésienne de Madrid, réaffirme son engagement de briser les chaînes qui oppriment des millions d’enfants dans le monde, afin qu’ils puissent jouir de leur enfance.

Ils travaillent de longues heures avec peu de repos. La plupart travaillent dans des mines, dans des fermes ou comme esclaves domestiques. D’autres participent à des conflits armés, mendient ou sont forcés de se marier par décision parentale. Tous sont maltraités et beaucoup sont victimes de traite des êtres humains et d’abus sexuels. Ils ne vont pas à l’école, ils ne connaissent pas leurs droits et eux-mêmes ou leurs familles ont été trompés pour être réduits en esclavage et privés de leur enfance.

À l’occasion de la Journée Mondiale contre l’Esclavage des Enfants, les Salésiens veulent continuer à donner de la visibilité à ces enfants auxquels ils consacrent leur vie dans de nombreux Pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique. L’objectif est clair : qu’il y ait un engagement politique et social pour mettre fin à l’esclavage au XXIe siècle.

Les conséquences pour les près de 160 millions d’enfants dans le monde contraints de travailler sont nombreuses, mais les principales sont la perte de leur enfance et des difficultés de développement. Ils vivent loin de leur famille, n’ont pas d’éducation et n’ont pas accès aux soins de santé. Ils ont perdu leur enfance et n’ont pas le temps de jouer et souvent même pas de se reposer.

L’esclavage a été aboli il y a plus de deux siècles, mais il existe toujours. Il est présent dans la vie d’au moins neuf millions d’enfants qui travaillent dans les services domestiques, dans le chargement des marchandises dans les ports, les mines, les usines, les conflits armés, les fléaux de la traite et de la prostitution des enfants, les mariages d’enfants et les enfants forcés à mendier.

Les Salésiens collaborent avec les administrations pour sensibiliser les familles et les employeurs aux droits des mineurs. À travers les maisons familiales et les centres pour mineurs, ils essaient de faire en sorte que les enfants se sentent en sécurité et de créer un environnement familial paisible, alors que les travailleurs sociaux recherchent leurs familles pour leur réintégration.

L’outil le plus important pour briser les chaînes de l’esclavage des enfants est l’éducation. Les enfants qui connaissent leurs droits et ont la possibilité de se former et d’apprendre pourront changer leur avenir sans perdre leur enfance.

InfoANS

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