La construction de ces nouveaux ateliers a été faite en accord avec les entreprises, partners du projet, toutes actives dans le secteur ‘autos’ : « CNH Industrial Italy », « CNH International », « New Holland » et « Moenco ».
La cérémonie d’inauguration a vu la présence de Mgr Luigi Bianco, Nonce Apostolique en Ethiopie ; de Daniela Ropolo, Responsable du projet de développement soutenable « CNH Industrial » ; du P. Estifanos Gebremeskel, Supérieurs des Salésiens d’Ethiopie (AET) ; du P. Angelo Regazzo, SDB, et de divers autres représentants du Gouvernement et des organismes intéressés.
Les ateliers qu’on vient d’inaugurer serviront à la formation, à bref terme, des dizaines de jeunes, sur le « fonctionnement et l’entretien des machines agricoles ».
Le projet « Don Bosco Children » recherche, de toute façon, la récupération sociale et le développement intégral des adolescents et des jeunes à risque d’Addis Abeba et des zones environnantes. Ce projet est réalisé par les Salésiens en collaboration avec divers organismes et la formation technique-professionnelle n’est que la dernière étape d’un parcours plus ample, qui commence quand les Salésiens et leurs collaborateurs se rendent dans les quartiers les plus abandonnés de la capitale Ethiopienne à la recherche des enfants de la rue – qui, par respect, n’appellent pas ainsi, mais « enfants de Don Bosco » - d’où vient aussi le nom du projet « Don Bosco Children ».
Une fois établi un contact avec ces mineurs, on leurs propose des rencontres d’éducation informelle, où on leurs offre le petit déjeuner et des habits propres, mais qui laissent les enfants libres de s’engager davantage ou de continuer dans leur vie de la rue.
Pour ceux qui désirent initier un parcours, il y a trois ans de formation, accueillis dans un pensionnat salésien. Dans ce laps de temps on cherche un rapprochement avec les familles et, quand cela n’est pas possible, on continue à les accompagner et monitorer pour la progressive insertion dans la famille.
La chose particulière de ce projet est que durant les années de formation technique, les Salésiens aident les jeunes à trouver aussi quelques petits travaux ‘extra’, pour mettre de côté un peu d’argent, que les mineurs peuvent déposer sur un compte ‘bloqué’, c’est-à-dire où ils peuvent seulement déposer.
Ce n’est qu’à la fin du parcours de formation, quand ils pourront avoir une vie responsable, les jeunes auront la possibilité de reprendre ce qu’ils ont mis de côté, avec aussi une belle surprise : car l’accord est que les Salésiens doubleront ce que les élèves ont mis de côté – un bon argument pour s’engager à donner le maximum.
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