Venezuela – « Aujourd’hui, le vénézuélien ne vit pas, il survit » : les œuvres salésiennes du Venezuela continuent à parier sur la justice et la paix

12 février 2019

(ANS – Caracas) – Le saint Siège a accueilli, hier 11 février, la délégation de l’auto-proclamé Président ‘ad interim’ du Venezuela, Juan Guaidó, et a demandé, avec insistance, une solution « juste et pacifique » pour le Venezuela, « évitant tout versement de sang », comme a affirmé, après la rencontre avec la délégation de Guaidó, Mgr Edgar Peña Parra, Substitut des Affaires Générales du Secrétariat d’Etat Vatican.

La situation au Venezuela est très difficile. Comme l’ont bien décrite les journalistes vénézuéliens M. Castro et J. Lafuente : « Les nécessités, qui comprennent la faim, le manque d’eau et les continuelles interruptions de courant…s’imposent à la politique de ce Venezuela bouleversé. Aujourd’hui, le vénézuélien ne vit pas, il survit ».

Une autre journaliste, Federica Bello, pour « La voce et il Tempo », à travers « Missioni Don Bosco », a contacté le P. Rafael Andrés Borges à Caracas : sa voix témoigne la gravité de la situation, mais aussi l’espérance et la confiance dans la reprise.

D’une paroisse de Caracas, qui vient de célébrer la fête de Don Bosco, il raconte : « Le Venezuela est en train de traverser une phase très douloureuse… Pèsent les 20 ans d’une défaite sociale causée soit d’une grave confusion politique, avec une pratique très fragile de la démocratie, soit d’un grave affaiblissement moral. Ces éléments constituent un terrain fertile, négatif, pour l’augmentation de quelques virus dans la vie sociale vénézuélienne. En premier lieu, un découragement généralisé qui domine, maintenant, dans la conscience du citoyen. Le vénézuélien, qui est joyeux et enthousiaste par nature, est devenu une personne triste, peureuse et méfiante, sans rêves. L’anarchie est une autre des ‘maladies’ qui ont donné le coup : pour le moment il y a deux cas de gouvernabilité, celle prévue par la Constitution du Pays et celle qui cherche à s’imposer de la part d’un régime usurpateur. L’actuelle situation transmet des modèles dangereux de comportement : comme si le manque de respect soit la pratique à suivre en tout. L’anarchie s’habille d’arrogance et de violence. Tout cela va de pair avec la corruption comme ‘modus operandi’ dans toutes les zones de la vie nationale ».

« En ce difficile contexte social, politique et économique – continue le P. Borges – la Famille Salésienne du Venezuela a affronté le défi de bien célébrer la sainteté de Don Bosco, malgré les limitations de sécurité économique et sociale : un signe que toutes les œuvres salésiennes de ce Venezuela continuent à parier d’arriver à la justice et à la paix dans la démocratie ».

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