Avec la mort de Sushma Swaraj, « la Nation a perdu une grande personnalité indienne » : elle était « une administratrice très compétente, un leader polyvalent et efficace », a dit le Card. Oswald Gracias, archevêque de Mumbai et président de la Conférence épiscopale indienne (CBCI).
Dans son message de condoléances, publié le mercredi 7 août, le cardinal rappelle l’engagement de Sushma Swaraj, Ministre des Affaires Etrangères, dans la libération du P. Tom Uzhunnalil. « Tous les Indiens à l’étranger - poursuit le cardinal - qui ont eu quelques difficultés, ont trouvé en elle un ministre empathique et qui a fait tout ce qui était en son pouvoir pour les aider ».
Malgré la position prestigieuse qu’elle a occupée dans le premier gouvernement Modi, mais en raison de sa santé, elle ne s’est pas présentée aux élections de mars dernier. Auparavant, elle avait été ministre de la Santé dans un autre gouvernement dirigé par le Bharatiya Janata Party (BJP), avec le premier ministre Atal Bihari Vajpayee (1998-2004).
Nombreux sont ceux qui se souviennent d’elle comme de la ministre que l’on pouvait contacter sur Twitter : les Indiens à l’étranger qui avaient besoin d’une assistance diplomatique, avaient trouvé en elle une aide et elle répondait souvent personnellement sur les questions sociales.
Le P. Tom Uzhunnalil, rejoint par les nouvelles, a également commenté : « Je suis très triste de la disparition d’une personnalité aussi aimée et agréable. Je prie pour elle et ses proches. Je me souviens quand je lui ai parlé après ma libération : sa façon de me parler n’était pas celle d’une autorité officielle avec un homme ordinaire. Il me semblait qu’une sœur aînée me parlait ».
Sushma Swaraj, diabétique, avait subi une greffe de rein en 2016 et est morte d’une crise cardiaque.
Dans son message de condoléances, le Card. Gracias rappelle à nouveau que « Sushma Swaraj a dirigé la délégation gouvernementale pour la canonisation de Mère Thérèse. Elle avait une dévotion particulière pour la Sainte Mère. A cette occasion, elle a rencontré le Saint-Père, qui, plus tard, a dit d’elle : "Le ministre indien des Affaires étrangères est une personne très spirituelle" ».