Le Pape a souligné à maintes reprises qu'il n'y a pas d'avenir sans mémoire de l'histoire vécue. Il nous a aidés à plusieurs reprises à comprendre que la mémoire ne doit pas être considérée comme quelque chose de "statique", mais plutôt comme une "réalité dynamique". Par la mémoire, on passe d'une génération à l'autre : histoires, espoirs, rêves et expériences. Elle nous rappelle aussi que chaque histoire naît de la vie et de la rencontre avec l'autre.
Jésus a utilisé les "Paraboles" pour communiquer la force vitale du Royaume de Dieu, laissant les auditeurs libres de les écouter et de se mettre en relation avec eux-mêmes. La force d'une histoire s'exprime dans sa capacité à générer du changement. Une histoire exemplaire a en effet un grand pouvoir de transformation.
Dans un contexte comme celui d'aujourd'hui, où il y a d'innombrables interactions par le biais des réseaux sociaux, on parle d'informations obtenues par les histoires. C. Cox affirme que "le format des histoires est sur le point de devenir le principal moyen par lequel les utilisateurs partageront l'information".
En lisant le titre de la Journée Mondiale de la Communication Sociale, nous nous posons une question : "Qu’aurons-nous à dire aux générations futures ?". Ces dernières années, le Pape François nous a proposé cinq histoires :
- Que chaque être humain, homme, femme, garçon, fille, est l'image de Dieu" : nous sommes l'image de Dieu.
- Que vivre ensemble est un art, un voyage patient, beau et fascinant" : nous sommes nés pour vivre en communauté et en communion.
- Que chacun a sa propre idée du bien et du mal et doit choisir de suivre le bien et de lutter contre le mal. Cela suffirait à faire du monde un endroit meilleur" : que nos actions profitent aux autres.
- Que la nature n'est pas un bien dont nous pouvons abuser comme bon nous semble, et encore moins le bien de quelques-uns, mais un don de tous, que nous devons garder" : que notre monde est notre demeure.
- Le Paradis est l'une des dernières paroles que Jésus prononça sur la Croix, adressée au bon larron" : que notre place est le paradis.
Une fois de plus, le Pontife place la personne au centre de sa réflexion, avec ses relations et sa capacité innée de communication.