Pour des raisons de sécurité nationale, le processus logistique et l’organisation de la table de dialogue ont été gardés confidentiels jusqu’à la fin de l’événement.
En revenant sur ce qui s’est passé récemment, on peut rappeler que les manifestations ont commencé le mardi 8 octobre, suivies de plusieurs jours de mobilisations de protestation contre les dernières mesures économiques adoptées par le gouvernement. Les œuvres salésiennes étaient des zones de paix et d’accueil humanitaire pour plus de 4 500 autochtones de la région de Sierra et des régions orientales de l’Équateur.
Du mardi 8 au lundi 14 octobre, le sanctuaire de Marie Auxiliatrice est devenu un centre d’attention pour les personnes et la distribution des biens que l’Église et la population de Quito, ainsi que de nombreuses personnes d’autres provinces et nations, ont voulu donner.
93 volontaires, ainsi que 35 médecins et paramédics, ont pris en charge différents services : cuisine, vêtements, articles d’hygiène personnelle, dispensaire et soins médicaux, nettoyage, soins des enfants et santé. Les volontaires se sont eux-mêmes convoqués et, avec compétence et esprit salésien, ont pris grand soin de la population dans le besoin. Le Sanctuaire de Marie Auxiliatrice était donc un « sanctuaire » au sens radical, c’est-à-dire un lieu de « protection, » d’aide humanitaire salésienne.
De plus, l’Université Polytechnique Salésienne, au moyen de la Fédération des Étudiants, des professeurs et du personnel administratif, a été le protagoniste de l’aide humanitaire et de la solidarité données durant tous ces jours.
Les Salésiens P. Javier Herrán, recteur, avec Rómulo Sanmartín, Jaime Chela et Robert García, pour ne nommer que ceux-là, accompagnaient la population de différents côtés, en tant que « pasteurs engagés pour notre peuple, » comme l’a exprimé Mgr Alfredo Espinoza, SDB, archevêque de Quito.
Le P. Francisco Sánchez, Supérieur des salésiens de l’Équateur, a prononcé une déclaration officielle devant la société civile, dans un communiqué avec lequel il réaffirmait l’engagement à accompagner les peuples autochtones en tant qu’option prioritaire pour la mission salésienne, et il a demandé au gouvernement national de rechercher différentes options concernant les mesures économiques.
La Province Salésienne « Sacré Cœur de Jésus » est missionnaire et son option pour les plus pauvres est la raison d’être de son charisme. Don Bosco a travaillé pour les plus pauvres, et les plus pauvres sont les autochtones.