Le P. Martin Lasarte, membre du Dicastère des Missions, affirme que l’objectif principal de la rencontre est celui de revitaliser la dimension missionnaire en toutes les Provinces d’Amérique ; et le deuxième est de réfléchir sur le « déplacement de personnes » en Amérique, un phénomène qui, de toute manière, se vérifie dans le monde entier.
« C’est une réalité qui nous défie, nous les Salésiens, car en ces contextes, la majorité sont enfants et jeunes en situation de vulnérabilité économique, psychologique et émotive…C’est un défi pour la Congrégation, qui demande une réponse en Amérique et dans le monde », a souligné le P. Lasarte, louant la contribution des Délégués pour l’Animation Missionnaire à la construction de réponses efficaces en ce domaine.
Pour la Province salésienne de Campo Grande, Brésil, y participe le P. Eduardo Moura, pour qui l’œuvre des Salésiens en faveur des migrants est quelque chose de très important : « Il est nécessaire d’ouvrir les portes et aller à la rencontre, laisser la réalité que nous connaissons et vérifier concrètement les besoins de ces personnes ».
Pour enrichir la réflexion il y a aussi deux volontaires de l’Uruguay, Flavia Ferreyra et Karen Amaro, employés, depuis deux ans, dans la mission de Wasakentsa, en Equateur. De leur point de vue, ces espaces permettent de générer de nouvelles formes de participation et de conscience devant la mobilité migratoire, aussi par rapport aux populations indigènes qui se déversent dans les villes.
« Si nous voulons construire quelque chose de bon pour le Royaume de Dieu, ceci nous aide à regarder à d’autres réalités qui nous poses des questions, et à nous demander comment pouvons-nous donner une réponse à ceux qui ont besoin de nous ou avec qui nous travaillons tous les jours » a affirmé Karen.
Au cours de la première semaine, les travaux ont versé sur divers arguments, comme, « L’avenir des religions dans un monde qui bouge et change » ; « Nouvelles formes de religiosité » ; « Migrations, jeunes et religiosité », « Migrations dans un monde interculturel et interreligieux ». Les documents ont été présentés par le P. Juan Bottasso, José Juncosa et René Unda, professeurs à l’Université Polytechnique Salésienne de l’Equateur, et aussi professeurs d’expérience en matière de mobilité humaine.
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