RMG - 4 mars 2016 - 12 septembre 2017: de l'enlèvement à la libération du Père Tom

15 septembre 2017

(ANS - Rome) - Le salésien missionnaire indien Père Tom Uzhunnalil, saisi au Yémen en mars 2016, a été libéré le 12 septembre. La libération et la livraison ont eu lieu par un opérateur humanitaire, en communication et en liaison avec le Sultanat d'Oman, et grâce aussi à l'engagement personnel de Pape François, qui a dépensé toute son influence.

Initialement accueilli à Muscat, Oman, le même jour, le salésien a atterri à l'aéroport de Ciampino (Rome), et de là il a été amené à la communauté salésienne au Vatican, où il est actuellement hébergé en attente de son retour en Inde.

Père Tom avait été kidnappé par un commando d'hommes armés le 4 mars 2016, lors d'une attaque contre la Maison des Missionnaires de la Charité à Aden, au Yémen, où 16 personnes sont mortes, dont 4 religieuses.

Originaire de l'état indien de Kerala, agé aujourd'hui de 59 ans, le Père Tom au moment de l'enlèvement était au Yémen depuis 4 ans, dans la mission salésienne initiée par son oncle, le Père Matthew Uzhunnalil.

Immédiatement après l'enlèvement - jamais ouvertement déclaré ou réclamé par aucune dénomination terroriste ou militaire - tant de personnes se sont mobilisées en faveur du Père Tom: pendant toute la durée de son emprisonnement, on a eu beaucoup d’appels, de vigiles et d’initiatives de prière et des manifestations de proximité et de solidarité des chrétiens ordinaires, ainsi que des personnalités importantes, tout d'abord celle du Pape François, qui, le 10 avril 2016, après la récitation de « Regina Coeli », a appelé à sa libération.

Dans toute l'affaire, beaucoup de personnalités ont eu un rôle important : le ministre indien des Affaires Etrangères, On. Sushma Swaraj; le Vicaire Apostolique de l'Arabie du Sud, Mgr. Paul Hinder; la Conférence Episcopale de l'Inde, dirigée par le Président de la Conférence épiscopale, le cardinal Baselios Cleemis Thottunkal et les Evêques de l'Etat du Kerala, qui ont insisté à plusieurs reprises sur le gouvernement indien, ainsi que les salésiens de la Province de Bangalore, responsable de la mission au Yémen.

Cependant, sur le sort du missionnaire indien, depuis quelque temps, il n'y avait pas de nouvelles fiables. Près de Pâques 2016, en effet, des voix incontrôlables sur la volonté de ses ravisseurs de le tuer en le crucifiant le vendredi saint ont même commencé à se répandre : des rumeurs qui ont trouvé un écho énorme sur les réseaux sociaux.

Plus tard, en juillet 2016, sur la page Facebook de Père Tom,  sont apparues des images qui semblaient le présenter dans un mauvais état de santé, bandé et battu. Mais l'authenticité de ces images a été immédiatement mise en question par ses confrères de la Province de Bangalore, et à partir de ce moment-là, la page Facebook a été fermée.

Au cours de la période d'enlèvement, les ravisseurs ont publié deux vidéos en décembre 2016 et mai 2017, dans lesquelles Père Tom déclarait qu'il était «oublié» par tous et il demandait au Pape et aux catholiques du monde de s’activer au plus tôt  pour sa libération.

La Congrégation Salésienne a été informée il y a quelques mois des contacts établis avec les ravisseurs et est restée en contact constant avec les autorités impliquées pour sa libération, mais elle n’a reçu  aucune autre information.

InfoANS

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